Les
premiers sondages dans la région d'Hückelhoven furent effectués en 1885
par l'entrepreneur Friedrich Honigmann et, suite au succès de
l'entreprise, les deux premiers puits furent foncés en 1911.
Les premières berlines d'anthracite furent remontées en 1914.
Après
la première guerre mondiale, la mine fut reprise par la Nederlandsche
Maatschappij tot Ontginning van de Steenkolenvelden et fut dès lors
nommée "Sophia Jacoba".
En 1933, 3395 mineurs travaillaient pour
la société. Il fut donc décidé de construire des logements pour les
familles de ceux-ci ainsi qu'une école des mines.
Le puits 3 fut
foncé en 1927 et en 1934, ce fut au tour du puits 4 qui servait
principalement au transport du matériel ainsi qu'à l'aération.
En
1944, suite à l'avancée des alliés dans la région, le charbonnage subit
de lourds dégâts, le personnel est évacué et les puits sont noyés.
Après
la seconde guerre mondiale, la direction décida de centraliser la
production au siège 4/6 qui fut modernisé et équipé de deux
monumentales tours d'extraction.
En 1959, Sophia Jacoba employait
5669 ouvriers et en 1973, la société fut rachetée par la Rotterdamsch
Beleggings Consortium N.V.
En 1979, le siège 4/6 fut équipé d'un lavoir en rotonde, une
installation moderne et unique en son genre.
En 1984, la production est de 420.000 tonnes, c'est un record pour la
société.
Six
ans plus tard, Sophia Jacoba est revendue à la Ruhrkohle AG qui, malgré
une estimation de production encourageante, décida de fermer la mine en
juin 1997.