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Pays-Bas
Luxembourg
Belgique - Bassin du Centre
Plan de concession
| • Mines et carrières | • Industries | • Ouvrages hydrauliques |
| • Charbon | |
|
| Bois du Luc | La Louvière |
Ressaix |
| Bray-Maurage-Boussoit | Mariemont-Bascoup | Strépy-Bracquegnies |
La S.A. des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps
Plan de concession
Pendant des siècles, l'Abbaye
d'Aulne refusa l'exploitation de la houille sur ses terres louviéroises
et, bien que cette règle ait été bafouée à de nombreuses reprises, ce
n'est qu'en 1735 que les premières autorisations furent accordées à
Gaspard Thiriar et à ses fils, tous fermiers de l'abbaye. Après avoir
obtenu une concession perpétuelle, ils fondèrent ensemble la Société Civile du
Charbonnage de La Louvière mais ce n'est qu'à la fin du
siècle que celle-ci se développa avec l'établissement d'une pompe à feu
et le fonçage de quelques puits modestes. Ces travaux resteront
malheureusement infructueux et la société n'a d'autre choix que de
s'associer avec les charbonnages de La Paix qui possèdent un groupe de
cayats et quelques manèges.
La société y établit une nouvelle pompe à feu et au fil des années, huit puits commencèrent à prendre de l'importance. Ceux-ci furent modernisés entre 1822 et 1860 et tous équipés de puissantes machines d'extraction à vapeur.
Les sièges actifs sont :
- Siège N°1 Fosse d'en Haut
- Siège N°2 La Croix
- Siège N°3 Ste Marie,
- Siège N°4 St Hubert,
- Siège N°5 Espérance et la Paix,
- Siège N°6 Ste Barbe,
- Siège N°7/N°8 Léopold
En 1822, la société de La Louvière et la Paix absorbe le groupe "Maireux, Pary et consorts" qui détient trois puits de l'autre côté de la Haine et dont les venues d'eaux dans les chantiers n'avaient pu être stoppées. Devenue la Société Civile des Charbonnages de La Louvière, La Paix et St Vaast la même année, celle-ci devint une société anonyme en 1886. Dans le but d'exploiter la concession de St Vaast par un nouveau siège (le N°9/N°10), La Louvière s'associe avec la société voisine de Sars-Longchamps. Créée en 1747, cette société s'était développée à partir de la ferme de Sars-Longchamps avant d'absorber progressivement les exploitations voisines dont voici la liste :
- Charbonnage de Longtain en 1737,
- Charbonnage d'Aimeries en 1739,
- Charbonnage de Maugrétout en 1739,
- Charbonnage de Bouvy en 1749.
En outre, Sars-Longchamps, qui était devenue une société anonyme en 1835, avait également acquis la concession du Rœux ainsi que diverses parcelles non concédées ou déchues. C'est donc en 1914, sous la direction de la nouvelle Société Anonyme des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps que débutèrent les travaux du siège N°9/N°10 Albert 1er. Ce charbonnage d'importance devient avec le temps l'unique siège d'extraction de la société et en 1921, l'administration déménage sur le site. En 1959, les sociétés charbonnières liées aux groupes Coppée et De Launoit fusionnèrent au sein de la Société Anonyme des Charbonnages du Centre.
Les sociétés concernées sont :
- Les Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps,
- Les Charbonnages de Mariemont-Bascoup,
- Les Charbonnages de Ressaix.
Le siège Albert 1er ferma ses portes un an plus tard, en 1960, mettant définitivement fin à la Société Anonyme des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps.
Ce reportage a été réalisé avec la précieuse aide de Xavier.
La société y établit une nouvelle pompe à feu et au fil des années, huit puits commencèrent à prendre de l'importance. Ceux-ci furent modernisés entre 1822 et 1860 et tous équipés de puissantes machines d'extraction à vapeur.
Les sièges actifs sont :
- Siège N°1 Fosse d'en Haut
- Siège N°2 La Croix
- Siège N°3 Ste Marie,
- Siège N°4 St Hubert,
- Siège N°5 Espérance et la Paix,
- Siège N°6 Ste Barbe,
- Siège N°7/N°8 Léopold
En 1822, la société de La Louvière et la Paix absorbe le groupe "Maireux, Pary et consorts" qui détient trois puits de l'autre côté de la Haine et dont les venues d'eaux dans les chantiers n'avaient pu être stoppées. Devenue la Société Civile des Charbonnages de La Louvière, La Paix et St Vaast la même année, celle-ci devint une société anonyme en 1886. Dans le but d'exploiter la concession de St Vaast par un nouveau siège (le N°9/N°10), La Louvière s'associe avec la société voisine de Sars-Longchamps. Créée en 1747, cette société s'était développée à partir de la ferme de Sars-Longchamps avant d'absorber progressivement les exploitations voisines dont voici la liste :
- Charbonnage de Longtain en 1737,
- Charbonnage d'Aimeries en 1739,
- Charbonnage de Maugrétout en 1739,
- Charbonnage de Bouvy en 1749.
En outre, Sars-Longchamps, qui était devenue une société anonyme en 1835, avait également acquis la concession du Rœux ainsi que diverses parcelles non concédées ou déchues. C'est donc en 1914, sous la direction de la nouvelle Société Anonyme des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps que débutèrent les travaux du siège N°9/N°10 Albert 1er. Ce charbonnage d'importance devient avec le temps l'unique siège d'extraction de la société et en 1921, l'administration déménage sur le site. En 1959, les sociétés charbonnières liées aux groupes Coppée et De Launoit fusionnèrent au sein de la Société Anonyme des Charbonnages du Centre.
Les sociétés concernées sont :
- Les Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps,
- Les Charbonnages de Mariemont-Bascoup,
- Les Charbonnages de Ressaix.
Le siège Albert 1er ferma ses portes un an plus tard, en 1960, mettant définitivement fin à la Société Anonyme des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps.
Ce reportage a été réalisé avec la précieuse aide de Xavier.
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Reportage sur les bornes de puits de la société des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longchamps. |